Une supercherie..Un film publicitaire ou de propagande déguisé en reportage d'investigation dégoulinant de perfection gluante à l'américaine et une machine à fabriquer des dividendes. Une entreprises capitaliste déguisée avec le costume ridicule d'une démarche simili-vertueuse. Une insulte à toutes les belles initiatives solidaires que l'on peut découvrir en France et partout dans le monde. Investisseurs et boursicoteurs en tous genres avec La Louve de gros revenus pour vous reposant sur le travail non rémunéré….
La Louve: le bio pour les bobos, les restes pour les prolos ?
Si de prime abord La Louve encourage l'autogestion ainsi que les préoccupations socio-environnementales, une brève analyse de son modèle d'inspiration et soutien, le Park Slope Food Coop (PSFC) à New York, suffit à déceler sa patte néolibérale. D'abord, l'envergure du PSFC (1000 m², 16 000 membres) interroge sur sa «gouvernance», articulée autour d'un CA élu pour 3 ans par les membres. Mais «[l]es new-yorkais, tout comme les Parisiens, sont très occupés» et les électeurs tournent, de l'aveu même des promoteurs, «autour de 100 (soit 0.6% des membres)»: une minorité décide donc pour une majorité. Quant aux objectifs du PSFC, ils ont à première vue de quoi séduire: «soutenir les meilleurs produits et les meilleures pratiques en ce qui concerne la santé, la sécurité et la conservation des humains, des animaux et de la biosphère en général», tout en restant accessible à des personnes «d’origines très différentes, ayant des nécessités et des situations financières très variables». Toutefois, afin d'atteindre cette mixité sociale et d'«offrir à ses membres une gamme de produit ‘complète’», le PSFC concilie l'inconciliable: dans ce supermarché, les «produits bios et locaux sont préférés» mais «on a souvent le choix entre un produit bio et un produit conventionnel», y compris des OGM, sauf «si un équivalent non-OGM peut se trouver au même prix». Autrement dit: du bio pour les bobos, les restes pour les prolos ? Si La Louve est une version du PSFC adaptée au contexte français, elle conserve la même philosophie pragmatique néolibérale qui légitime la vente de produits issus de la filière agro-industrielle «conventionnelle» par la noble volonté de «rendre la coopérative accessible à tous». Je souhaite donc interpeller les habitants du 18ème, pour que La Louve ne fasse aucun compromis sur la santé des plus pauvres en acceptant de leur vendre des produits non-bio.
interesting, as far as it goes. but unfortunately you've missed kind of the defining feature of the coop (along with the long lines if you shop at the wrong time): coop members are not volunteers and are not providing volunteer labour. the work done at the coop is an exchange: members provide their labour and in return get to purchase high-quality groceries at a substantially reduced markup. It's proved very successful, as the "reportage" points out, precisely because people aren't simply volunteering. They're getting something in return, and if they don't show up, they don't get it. Mais quand même, merci pour le petit film.
I'm very glad that the world's population finds out about the biggest food cooperative in the USA! I am not impressed with the production value with which this video was put together…. dark shots first thing in the morning? Occasional poor audio? The Park Slope Food Coop deserves better.
Dommage pour l'attitude tellement stéréotypée de la Française vivant depuis 20 ans à New York et déplorant le manque d'esprit entrepreunerial (rien que le mot est épouvantable, non ? de ses compatriotes), alors que tout le reste de la vidéo met en évidence justement l'oubli de l'individualisme et la mise en commun de plein d'énergies et de volontés, ce témoignage parait passablement décalé.
it's a very good ideas.Wee hope that wee can do the same in France. Congratulation to all the co-op peopole
Une supercherie..Un film publicitaire ou de propagande déguisé en reportage d'investigation dégoulinant de perfection gluante à l'américaine et une machine à fabriquer des dividendes. Une entreprises capitaliste déguisée avec le costume ridicule d'une démarche simili-vertueuse. Une insulte à toutes les belles initiatives solidaires que l'on peut découvrir en France et partout dans le monde. Investisseurs et boursicoteurs en tous genres avec La Louve de gros revenus pour vous reposant sur le travail non rémunéré….
4:40 Le magazine des Faiseurs de queue. Nice translation 😛
La Louve: le bio pour les bobos, les restes pour les prolos ?
Si de prime abord La Louve encourage l'autogestion ainsi que les préoccupations socio-environnementales, une brève analyse de son modèle d'inspiration et soutien, le Park Slope Food Coop (PSFC) à New York, suffit à déceler sa patte néolibérale.
D'abord, l'envergure du PSFC (1000 m², 16 000 membres) interroge sur sa «gouvernance», articulée autour d'un CA élu pour 3 ans par les membres. Mais «[l]es new-yorkais, tout comme les Parisiens, sont très occupés» et les électeurs tournent, de l'aveu même des promoteurs, «autour de 100 (soit 0.6% des membres)»: une minorité décide donc pour une majorité.
Quant aux objectifs du PSFC, ils ont à première vue de quoi séduire: «soutenir les meilleurs produits et les meilleures pratiques en ce qui concerne la santé, la sécurité et la conservation des humains, des animaux et de la biosphère en général», tout en restant accessible à des personnes «d’origines très différentes, ayant des nécessités et des situations financières très variables».
Toutefois, afin d'atteindre cette mixité sociale et d'«offrir à ses membres une gamme de produit ‘complète’», le PSFC concilie l'inconciliable: dans ce supermarché, les «produits bios et locaux sont préférés» mais «on a souvent le choix entre un produit bio et un produit conventionnel», y compris des OGM, sauf «si un équivalent non-OGM peut se trouver au même prix». Autrement dit: du bio pour les bobos, les restes pour les prolos ?
Si La Louve est une version du PSFC adaptée au contexte français, elle conserve la même philosophie pragmatique néolibérale qui légitime la vente de produits issus de la filière agro-industrielle «conventionnelle» par la noble volonté de «rendre la coopérative accessible à tous».
Je souhaite donc interpeller les habitants du 18ème, pour que La Louve ne fasse aucun compromis sur la santé des plus pauvres en acceptant de leur vendre des produits non-bio.
Bonjour, je fais comment pour souscrire ?
interesting, as far as it goes. but unfortunately you've missed kind of the defining feature of the coop (along with the long lines if you shop at the wrong time): coop members are not volunteers and are not providing volunteer labour. the work done at the coop is an exchange: members provide their labour and in return get to purchase high-quality groceries at a substantially reduced markup. It's proved very successful, as the "reportage" points out, precisely because people aren't simply volunteering. They're getting something in return, and if they don't show up, they don't get it. Mais quand même, merci pour le petit film.
I'm very glad that the world's population finds out about the biggest food cooperative in the USA! I am not impressed with the production value with which this video was put together…. dark shots first thing in the morning? Occasional poor audio? The Park Slope Food Coop deserves better.
Je souhaite le meilleur à votre implantation française
eh hop les feuilles fanées à la soupe populaire…solidaire qu'il disait
Quel est l'équivalent à Londres s'il vous plait ?? Merci !
vite allons y : ENTREPRENONS EN FRANCE! ET POURQUOI PAS EN COLLABORATION AVEC LES AMAP
on va changer ça…ne connaissant pas trop le comment le monde You Tube fonctionne, on était méfiant.
super ! vivement la louve !
par contre juste dommage que la vidéo soit avec " all rights reserved"
Dommage pour l'attitude tellement stéréotypée de la Française vivant depuis 20 ans à New York et déplorant le manque d'esprit entrepreunerial (rien que le mot est épouvantable, non ? de ses compatriotes), alors que tout le reste de la vidéo met en évidence justement l'oubli de l'individualisme et la mise en commun de plein d'énergies et de volontés, ce témoignage parait passablement décalé.